Dans le ciel des coeurs ensorcélés,
De nuages frissonnés par la tempête et l' orage
D'étoiles nues enchaînées ,
Dorment dans les rues éclairées par l' obscurité
Où le soleil de la liberté
Depuis des décennies
Ne rouvre plus ses yeux magiques,
Disent les villageois aux visages desesperés
Ô dieu de la liberté
Dieu des nègres et des blanches
Retirez-nous au pied de cette colline
Au soufle de l' enfer
Voici son oeil qui dessille
Qui libère nos âmes emprisonnées
Nos pensées mutilées
Nos vers egorgés sont ressuscités
Voguons dans le navire
De cette liberté assoiffée.
Antoine Wilvens